Pour parvenir à la durabilité dans les limites de la planète, il faut plus qu'une approche universelle du développement durable - il faut une localisation profonde des efforts qui soit axée sur la justice socio-écologique et qui s'attaque au racisme environnemental. Le principe de « ne laisser personne de côté » nous incite à repenser la manière dont les objectifs de développement durable (ODD) sont localisés en tenant compte du contexte et en les transformant. Une présentation de Taís Sonetti-González, PhD, SONYA.

La savane brésilienne, ou Cerrado, est confrontée à de profonds défis, ayant perdu plus de 50 % de sa forêt primaire et étant devenue une plaque tournante pour l'exportation de produits de base. Ce qui se passe dans le Cerrado ne reste pas dans le Cerrado - cela a un impact sur l'approvisionnement mondial en céréales et sur les moyens de subsistance des peuples autochtones et des communautés locales (IPLC). Cette recherche explore les processus de collaboration impliquant les IPLC pour intégrer leurs visions du monde dans les actions de durabilité en vue d'un changement transformateur.

Adoptant une optique féministe décoloniale et embrassant la pensée pluriverselle, cette étude s'efforce de développer une approche humanisée et affective de la recherche sur la durabilité, en reconnaissant les vulnérabilités et les lacunes inhérentes (desconocimientos) à chaque processus de facilitation et à la performance ou au processus de recherche lui-même. Guidée par les principes de respect, de réciprocité et de responsabilité, cette recherche vise à inspirer des méthodologies respectueuses et relationnelles qui honorent les systèmes de connaissance locaux, plutôt que d'imposer des idéaux « reproductibles » - embrassant une pratique anthropophagique, transformant des concepts externes en réalités contextualisées localement.

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