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institut interfacultaire des
transformations socio-écologiques


L'institut

2023 01 30 1411 17

Pourquoi de la recherche sur les transformations socio-écologiques ?

La communauté internationale des chercheurs qui travaille sur les transitions durables[1] définit les recherches sur ces dernières comme étant focalisées sur le niveau méso des systèmes sociotechniques pour expliquer comment le changement radical au sein de ces systèmes se produit à travers le temps et l’espace, quels acteurs prennent quels rôles et comment se distribuent des transitions à travers la société. Ce faisant avec leur focus sur les régimes sociotechniques, les chercheurs se privent de regards plus macro - p.ex. sur le rôle des capitalismes dans ces changements – et de regards plus micro – p.ex. sur le rôle des changements des perceptions au sein de la société. Ce focus des études de la transition sur le système sociotechnique comme unité d’analyse a comme conséquences qu’il développe ses perspectives en centrant sur les technologies et leurs significations, même si l’ambition est de les intégrer au sein d’un réseau complexe d’interrelations économiques, sociales, culturelles, politiques, scientifiques.

Parler de transformations socio-écologiques – en suivant Andrew Stirling[2] qui développe une perspective constructiviste des changements - en revanche permet de défocaliser du niveau méso qui fait porter le regard surtout vers les dynamiques d’innovations, et de redonner la place au social, au sociétal et au personnel dans la réforme structurelle de nos sociétés. Un focus sur les transformations permet aussi de mieux rendre compte des enchevêtrements macro, méso et micro dans lesquels se développent nécessairement les restructurations sociétales radicales qui sont l’objet des analyses de l’Institut.

Dans cette idée, à partir des expertises et envies de recherche des membres de iiTSE, quatre axes ont été définis afin d’organiser ces dernières par affinités et pour répondre à cette injonction d’appréhender les changements radicaux de nos sociétés au travers de l’ensemble des dynamiques qui les caractérisent qu’elles soient micro, méso et macro.


[1] Köhler, Jonathan, Frank W. Geels, Florian Kern, Jochen Markard, Elsie Onsongo, Anna Wieczorek, Floortje Alkemade, et al. « An Agenda for Sustainability Transitions Research: State of the Art and Future Directions ». Environmental Innovation and Societal Transitions 31 (1 juin 2019): 1‑32. https://doi.org/10.1016/j.eist.2019.01.004.

[2] Stirling, Andy. Emancipating Transformations: From Controlling ‘The Transition’ To Culturing Plural Radical Progress, 2014. 


Nos statuts

L’Institut adopte une structure aussi légère que possible. L’objectif est de créer une dynamique et un cadre d’interactions qui ne soient pas alourdis d’emblée. Les structures adoptées ne sont pas figées dans le temps et peuvent être adaptées par le concours de ses membres et notamment en fonction de l’évolution des missions et objectifs poursuivis.

Les missions, objectifs et orientations stratégiques sont définis par l’Assemblée collective composée collégialement de ses membres et de ses membres associé.e.s. Elle se réunit a minima deux fois par an afin, d’une part, de discuter et statuer sur le programme de travail précis de l’Institut pour la période à venir, d’autre part, d’évaluer les activités précédemment organisées dans une perspective réflexive. En son sein, les décisions s’y prennent sur un mode collégial et de préférence au consensus. S’il s’avère nécessaire de procéder à un vote, seuls les membres ont le droit de participer au suffrage. Les membres appartiennent au corps académique de l’ULB.

Les membres associé.e.s appartiennent au corps scientifique, étudiant et administratif, technique et de gestion (ATGS) de l’ULB. Les membres associé.e.s externes sont des personnes externes à l’ULB.

L’Assemblée collective délègue la mise en œuvre des décisions au Bureau de l’Institut. Celui-ci est composé du ou de la logisticien.ne de recherche ainsi que de cinq à sept membres individuel.le.s issu.e.s de différentes unités/services de recherche de l’ULB, et dans la mesure du possible appartenant à des disciplines ou facultés différentes. Le mandat de membre du Bureau est de trois années, renouvelable, et il est soumis au vote par l’Assemblée collective sur base d’une candidature. Dans le cas où un membre du Bureau souhaite abandonner le mandat en cours, celui-ci doit en informer les co-président.e.s avec, de préférence, une proposition de remplaçant.e, idéalement appartenant à la même faculté,pour finir le mandat à sa place, proposition qui doit être ensuite approuvée par le Bureau. Le Bureau se dote d’un binôme de deux co-président.e.s qui représentent l’Institut au sein de l’ULB et à l’extérieur, et font le relais avec les autorités. La gestion quotidienne et l’animation des activités de l’Institut sont déléguées au ou à la logisticien.ne de recherches

Pour la période 2022-2025, le bureau est composé de Catherine Bouland (ESP-ULB), Luisa Moretto (ARCHI-ULB), Nicolas Schroeder (Phisoc), Samia Ben Rajeb (Polytech), Tom Bauler (Sciences), Marek Hudon (Solvay) et de Fanny Vrydagh (logisticienne de recherche).

Les co-présidents de iiTSE sont Tom Bauler et Marek Hudon.