Le cerisier de Neomura (Japon), le chêne de Seja (Lettonie) et celui des 100 chevaliers (Italie). Ces êtres à l’âge incertain ont mobilisé des cinéastes expérimentaux et des artistes vidéos à relever un défi incongru : raconter une histoire où l’humain prend la tangente. Ailleurs, des communautés végétales papotent et les souvenirs s’entremêlent, comme dans la forêt contestée du Gran Chaco paraguayen, ou celle, fortifiée, de Buçaco, dont l’entrée était interdite aux femmes. Si ces récits se racontent par et pour les créatures à deux pattes, ce sont pourtant les montées de sève de nos compagnons enracinés qui meuvent l’intrigue. Narrations Arborescentes propose une exploration en deux temps des multiples manières qu’ont les arbres de nous mettre à l’œuvre et les conteurs d’y répondre. Mettre bout à bout des fragments d’atmosphère, tracer une ligne droite à partir d’un réseau mycorhizien – l’affaire n’est pas mince. Ce double ciné-club sera l’occasion d’en épaissir les enjeux.

Organisé par la Cambre dans le cadre du module « Perspectives artistiques végétales » et par Jade de Cock de Rameyen (Philixte et iiTSE).

Quand ? les vendredis 6 décembre (17.30-19.30) et 13 décembre (18.00-20.00)

Où ? à la Conciergerie (17, Avenue Emile De Mot 1000 Bruxelles)